Alors, une, deux, trois, non, je recompte… alors un, deux , puis un pour … et puis, trois plus celui-là… Je retiens un et j’ajoute deux…
Voilà, le couperet tombe (lentement, mais il tombe !) Trois voix contre Surikat, il ne peut pas lutter contre la vindicte populaire. Il a beau hurler son innocence, trois grands éphèbes (enfin, au moins deux ! Désolé, Marsu) se jettent sur lui sous le regard de Luciole qui encourage son père, son tonton et son ami, à brûler Surikat, pourtant si jeune, pourtant dans la fleur de l’âge…
A peine sur le bûcher d’algues vertes (décidemment, ça sent vraiment très mauvais quand ça commence à brûler ces trucs-là !), il se transforme en gruik gruik tout poilus et tout mignon mignon ! Les villageois poussent un cri de joie ! Ils vont encore faire un festin ce soir, ils allument des lumignons et font la fête toute la nuit. Sirhca est vengée ! Deux jours, deux sangliers, il y a bien longtemps que les villageois n’ont pas eu autant de flair !
Mais après la fête, plein de sanglier et de cidre (sauf Luciole pour le cidre, faut pas exagérer quand même…) la peur au ventre gagne à nouveau les survivants, ils savent que l’un d’entre eux est devenu un sympathisant des sangliers et qu’il va certainement vouloir se venger cette nuit d’être tout seul.
Surtout que Merlin dort comme un loir au fin fond de la forêt, il ne l’aidera pas cette nuit. Il est trop fatigué par son sort précédent.
De plus, un villageois est déçu de sentir disparaitre le sort qui l’avait protégé durant le jour, la magie de Morgane s’évapore quand la lune se lève et ne sert plus à rien.
Cette nuit, quelqu’un va mourir et le dernier sanglier calcule son intérêt pour tenter de gagner cette partie…